"Des silences et des mots"
Sketches d'Harold PINTER
joués les 31 mars,1, 2, 6, 7, 8, 9 avril à 20h30
les 3 et 10 avril à 16h00.
en partenariat avec le théâtre de la Gourguillonaise
Durée 1h
au théâtre de la Gourguillonaise,
rue Commandant Ayasse à Lyon (7éme).
Distribution
Myriam ALVAREZ-BLAZY ;Claude BERNY; Jean-Yves BONNET ;
Dominique BOUDET ; Jacqueline DUMAS ;Julien THIOT ; Claudie LACAZE ; Alain MOREL de FOUCAUCOURT; Nicole REBSTOCK ; Marie Claude VILLEMINOT
Mise en scène de Giselle GRANGE et de Claude BERNY
Le mot du metteur en scène Giselle Grange
«Certains de ces sketches sont pour moi le miroir de ma vie et mettre en scène ces situations d’incommunicabilité me permet de les aborder par la dérision. En effet, reconnaître et se « moquer » parfois de nos attitudes aident bien souvent à désamorcer des tensions et surtout de rétablir une communication entre deux êtres, qu’on se le dise !
Par ailleurs, présenter des sketches d’une dizaine de minutes offre une diversité au spectateur, qui va ainsi se promener d’une histoire à une autre durant plus d’une heure et, en découvrant l’univers de Pinter, peut être aussi mieux connaître une partie d’eux même, rappelons nous la maxime des anciens : « connaît toi toi même ».
Je voulais aussi permettre à chacun des comédiens de pouvoir s‘exprimer sur des histoires qu’ils ont choisies, ce qui est possible avec des sketches joués à deux ou trois »
L'AUTEUR
Harold Pinter, auteur britannique contemporain, est un homme de son temps, à la fois dramaturge, poète, romancier, mais aussi acteur et metteur en scène. Son théâtre est une forme particulière de « théâtre de l’absurde » dans lequel le problème central est celui de la communication et de la solitude de l’individu.
Parmi son œuvre, le Théâtre Parts Cœur-Cmcas de Lyon a choisi des sketches écrits entre 1959 et 1969.
On y retrouve toutes les caractéristiques de son théâtre, à la fois comique et terrifiant, avec des personnages qui végètent et dont on ne sait presque rien, qui soudain le temps de la pièce se retrouvent violés, agressés, et réduits à néant.
Le dialogue apparaît quotidien, banal, d’une économie précise et pourtant sibylline. La pudeur se fait violence, le sourire menace, le désir impuissance, la victoire défaite.
Un article du PROGRES du 5 avril 2005 (pdf 65 ko) : article
Le programme complet (pdf 350 ko) : programme
DES PHOTOS DU SPECTACLE
Crise à l'usine |
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le jour et la nuit |
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Le dernier à partir |
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Arrêt facultatif |
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Voilà tout |
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Nuit |
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Chacun son problème |
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Dialogue à trois voix |
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