GROS CHAGRIN
de Georges COURTELINE
Des larmes aux rires, des rires aux larmes telle est cette pochade de Courteline qui met en scène deux bourgeoises du début du siècle.
Un tableau amusé et sévère à la fois de la légèreté féminine de l’époque où les chiffons et la danse étaient l’univers de certaines… Heureusement, il y a eu des Louise MICHEL et des Marie CURIE. |
Gabrielle : Géraldine GALLAVARDIN
Caroline : Danièle MILLERET
Mise en scène : Jean Paul Vittoz, reprise par Philippe GUINI
Durée : 15 minutes
Création Décembre 1986 Salle Victor Hugo LYON 6ème. Reprise au théâtre municipal de Bourg en Bresse en juin 87 pour la Cmcas.
Gabrielle | Gabrielle | Gabrielle |
Caroline | Caroline | Caroline |
Caroline et Gabrielle | Caroline et Gabrielle | Caroline et Gabrielle |
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LYON MATIN SEPTEMBRE 1986 : Parts cœur, l’enthousiasme de la scène
Le superbe cadre du Septen n’est pas aussi fermé qu’il pourrait le laisser croire… L’entreprise et plus généralement E.D.F.-G.D.F. est bien vivante à travers les diverses initiatives de son personnel. L’apparition de « Parts cœur » est un signe. Il s’agit de la première troupe théâtrale « amateur » d’E.D.F.-G.D.F. sur la région. Mais « amateur » est loin de signifier l’absence de professionnalisme. « Parts cœur » se veut une véritable troupe.
La création de « Parts cœur » c’est toute une histoire, celle d’une volonté. Depuis septembre T. P. C. compte 27 intervenants. Des comédiens, une structure et des moyens, « Parts cœur » démarre fort. Deux axes de travail : jouer pour le personnel de la société, et proposer de véritables créations sur Lyon.
Origine parisienne
La décentralisation des services du Septem sur Villeurbanne, c’est aussi celle du personnel. Gilles Champion jouait à Paris, il cherchera à recréer cet atelier sur la région lyonnaise. Un noyau de quelques personnes motivées a permis à la troupe de prendre rapidement son envol. Elle compte aujourd’hui 27 personnes. Elle s’est structurée adoptant un statut associatif. Gilles Champion en est son président. Elle a déjà à son répertoire constitué de « petites pièces » d’une trentaine de minutes. Telles « L’azote » de Obaldia, « Les Bouligrins » et « Les gros chagrins » de Courteline… Côté fonctionnement pas trop de soucis, c’est le fond des œuvres sociales de la société qui l’assurent. Avec ces moyens, le T. P. C. se propose de faire découvrir l’expression théâtrale aux agents E.D.F.-G.D.F. « 85 % de nos spectateurs ne sont jamais allé au théâtre ou seulement occasionnellement » explique-t-on « mais on veut aussi se produire en véritables professionnels ».
Vocation
Le T. P. C. ne néglige pas cet aspect de « sensibilisation au monde théâtre » mais on s’efforce de « montrer quelque chose qui ne repose pas uniquement sur l’indulgence du spectateur ». « Nous visons la qualité » souligne un de ses responsables, Pierre Borel.
À cet effet, Philippe Guini, acteur, metteur en scène, encadre la troupe. Un garant de la qualité de son travail. Décors, costumes, techniques on s’est partagé les tâches pour davantage d’efficacité. Ce qui permet, outre les « petites pièces » de concevoir deux créations plus « lourdes ». Il s’agit de « Maison de Poupée » d’Henrik Ibsen et de « Au bal des chiens » de Raymond Forlami. Elles seront présentées en mars et mai. Pour l’instant, on se consacre au travail, aux répétitions. Pour en juger la qualité, rendez-vous au prochain festival de Décines le 26 octobre prochain.