LE PERE NOEL EST UNE ORDURE

De et avec J. Balasko, M. A. Chazel, C Clavier, G Jugnot, T Lhermitte, B. Moynot….

 

Ils sont tous là, la ravissante Zézette enceinte jusqu’aux dents, son adorable Félix, Père Noël à ses heures,
le distingué Pierre, la belle Mme Musquin, la brave Thérèse et le voisin Prescovitch.

La pièce jouée est une adaptation du film culte des années 80.

 

 Distribution

Zézette (....épouse X) : Myriam ALVAREZ BLAZY

Thérèse (c'est pas une serpillière) : Geneviève GALEN

Mme MUSQUIN : Virginie PEGOUD

Katia (c'est Miss Monde) : Bernard BRUSA-PASQUE

Félix (Le Père Noël est une ordure) : Jean-Marie LEQUESNE

Prescovitch (roulé à la main .... sous les aisselles) :  Roland MARION

M. Poinçon (j'suis pas un hôpital) : Xavier  LANGUILLE

Pierre (c'est cela oui) : Jean-Yves BONNET

Mise en scène de André Rambeau

 

Création en mai 1991 à la MJC DAMIDOT de Villeurbanne, la première rencontre des troupes CCAS d’Avignon en juillet 1991, puis tournée dans toute la région pendant trois ans, soit 31 représentations pour des milliers de spectateurs.

Reprise en novembre 2008 à l'Espace Tonkin à Villeurbanne. Des photos de Henri Constanciel

 

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Télécharger le programme du spectacle Le programme 2008 !

 

 

 

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 AFFICHE : Dessin Daniel Lohmann dit Lolo    Conception André Rambeau

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L'esprit blasphémateur gaulois est de retour avec "Le Père Noël est une ordure"

 

C'est une vieille tradition française que de se moquer des institutions respectées et d'épingler la bêtise partout où elle se trouve.

 Le grand Rabelais avait déjà failli rôtir sur le bûcher de l'inquisition au 16ème siècle en publiant ses récits sur Gargantua qui égratignaient la respectée Sorbonne et tous les tenants de l'obscurantisme.

 Notre Molière, s'il ne risquait le bûcher, du faire face à bien des cabales, surtout avec Tartuffe et Dom Juan, mais su toujours mettre les rieurs de son côté.

 Et la liste serait longue si on voulait énumérer tous les chansonniers et autres Coluche, en passant par Boris Vian.

 Donc il n'y a rien de surprenant à ce qu'une équipe de Café Théâtre s'attaque au début des années 80 à deux institutions respectables :

Les bénévoles qui viennent au secours des désespérés et ……… le Père Noël.

 Ce démontage (cet abattage plutôt !) des mythes avait recommencé dans la foulée de 68 et je me souviens encore en riant de la pièce 'La mort du Cid" mise en scène par Planchon en 69 où l'on voyait le Cid se faire évacuer du plateau dans une poubelle !

 Mais ce qui fait la force du film dont sont extraits les dialogues de la pièce qui est jouée par le Théâtre Parts Cœur, c'est l'absence totale de retenue.

 Il n'y a pas de personnages positifs, tous sont repoussants, veules, ou bêtes et ils sont tellement communs que chacun se dit les avoir déjà rencontrés.

 C'est donc tout naturellement que l'histoire se termine au zoo où l'on vient en groupe se débarrasser des morceaux du Monsieur assassiné … par erreur.

 Un jour viendra peut être où quelqu'un se moquera à sont tour de la tradition de faire rire les honnêtes spectateurs payants de la bêtise des autres.

 À l'esprit rien ne résiste.

Gilles Champion

 

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LE DECOR

 J'ai voulu un décor et des accessoires hyper colorés, des costumes pétulants de "ringardise", permettant de souligner des dialogues qui auraient pu être créés pour une bande dessinée.

 André Rambeau

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Le mot du metteur en scène en 1991

Comment arrive t-on à la mise en scène ?

C'est un cheminement très lent mais certains. Se sentir de plus en plus confiant au fur et à mesure des rôles joués conduit inévitablement au stade de metteur en scène.

A départ l'investissement que représente un tel "travail" demeure inconscient.

Heureusement…

Certes la décision de vouloir monter une pièce tient surtout au plaisir occasionné par un texte (qui ne construit pas "sa mise en scène" en dévorant un livre ?).

Dans le cas du "Père Noël", le support de départ fut le film. En effet, à chaque rediffusion, mes fou-rires sont toujours les mêmes.

Évident donc : le choix des dialogues du film (alimentés par certaines scènes de la pièce) s'imposent.

Cette histoire loufoque et sordide se passant cette nuit sereine du 24 Décembre contient une force comique grâce à … des situations inimaginables et des dialogues orduriers (c'est un faible mot !). Sans doute cette excessivité me ravit. Cette bande de méchants, de mesquins, de misérables donne matière à des compositions intéressantes.

Alors une fois le texte repiqué et légèrement adapté, les acteurs choisis, une idée de décor en tête, me permettent de commencer. Très vite, ce "travail" devient plaisir. Tel un puzzle, petit à petit, la pièce prend forme. Douze mois de répétitions, avec en alternance des hauts et des bas, mais pareil à un défi sportif … nous devons y arriver.

Et voilà, aujourd'hui, nous dévoilons le "fruit de nos loisirs".

 A Lucie

 

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